Plus de la moitié des aidants considèrent que cette responsabilité a un impact négatif sur leur évolution de carrière, tandis que les deux tiers estiment que l’aidance a un impact négatif sur leur travail.
44% des aidants posent des RTT et des vacances afin de pouvoir s’occuper de leur proche, tandis que 24% optent pour un aménagement de leur temps de travail. En moyenne, un aidant va s’absenter 16 jours par an pour assumer cette responsabilité supplémentaire.
Face à cette nouvelle réalité, des premières réponses sont apportées par les entreprises :
Le congé de proche aidant (2017) : il donne la possibilité au salarié de s’arrêter au maximum 3 mois, mais avec suspension du salaire.
La générosité des collègues (2018) : ils peuvent offrir des jours de repos, prélevés sur leurs RTT, leurs jours de récupération ou leur 5e semaine de congés payés. Le dispositif ne fonctionne en revanche pas pour la fonction publique.
Ces mesures constituent un pas en avant mais restent insuffisantes. En témoigne la proportion de 69% des salariés aidants qui n’osent pas parler de leur situation à leur employeur, et les 82% qui souhaiteraient que leur entreprise propose davantage d’accompagnements pour les salariés aidants. Parmi les salariés aidants, seulement 17% jugent que leur employeur a pris totalement en compte leur situation d’aidant.